«Une belle expérience qui se termine mal» –Marc-Antoine Bellefroid à la Coupe Vanier
FOOTBALL. Marc-Antoine Bellefroid, du Rouge et Or de l’Université Laval, est finalement rentré penaud de Hamilton, où l’équipe tentait de soulever une deuxième Coupe Vanier consécutive.
Ce n’était certes pas le résultat espéré pour le joueur de ligne défensive, qui enfilait l’uniforme une première fois dans le cadre de cet ultime affrontement. À pareille date l’an dernier, une blessure au genou le gardait à l’écart du jeu.
La défaite de 39-17 subie samedi aux mains des Mustangs de Western pèse encore lourd 48 heures plus tard pour le natif de Pike River. «Pour mon unité, je pense que ça s’est quand même bien passé, j’ai d’ailleurs hâte de revoir les séquences. Mais en général, on ne peut pas dire que l’on a disputé un bon match, on s’est fait quelque peu dominer», relate le numéro 7, qui a terminé la rencontre avec deux plaqués à sa fiche.
«C’est une semaine excitante où nous nous préparons pour la game de l’année, en nous disant qu’on va la remporter, poursuit le spécialiste des longues remises. Tout ce qu’on fait pendant l’année est dédié à ça. La fin vient gâcher un peu tout ça. […] On était bien préparé, mais ils ont été meilleurs que nous.»
L’adrénaline était au maximum dans les jours précédents la Coupe Vanier pour l’athlète de 22 ans. Bellefroid venait d’être nommé joueur de la semaine chez les unités spéciales pour un jeu effectué au début du quatrième quart face aux Dinos de Calgary. Il avait provoqué un échappé dès lors recouvré par un coéquipier, puis converti en touché. Son équipe détenait alors une avance de neuf points, en route vers la Coupe Mitchell. Bellefroid dit avoir bien accueilli un tel honneur individuel, mais être resté sur sa faim pour la suite des choses. «C’est une belle tape dans le dos, mais c’est la dernière victoire que je voulais.»
Du repos
En plus de ranger ses souliers à crampons et de s’offrir du repos pour se remettre d’une longue saison de football, Bellefroid replonge ces jours-ci à temps plein dans les travaux que lui impose son baccalauréat en histoire, avec la fin de session qui pointe à l’horizon. «Dans les dernières semaines, sans dire qu’on néglige cet aspect, disons qu’on y consacre un peu moins de temps. Là, il faut s’y remettre rapidement, parce que la fin de session est déjà là.»