Des médicaments pour les animaux dans les pharmacies favoriseraient la concurrence

MONTRÉAL — Le Bureau de la concurrence estime que de permettre aux pharmaciens d’entrer sur le marché des médicaments pour animaux de compagnie pourrait accorder un plus grand choix aux propriétaires à des prix concurrentiels.

Pour les propriétaires d’animaux de compagnie, l’endroit où obtenir des médicaments pour les soigner se limite souvent aux cabinets vétérinaires, souligne l’organisme, qui estime que cela peut se traduire par un choix plus restreint et des prix plus élevés.

Après une analyse du secteur, le Bureau de la concurrence a fait la recommandation, mercredi, que les gouvernements provinciaux et territoriaux envisagent de rendre obligatoire la fourniture de médicaments pour animaux de compagnie aux pharmaciens.

Le document intitulé «Animaux de compagnie, vétérinaires et médicaments: Pour une concurrence accrue» examine la pratique commerciale de la «distribution exclusive» au Canada, dans le cadre de laquelle les fabricants de produits pharmaceutiques ne vendent qu’aux distributeurs, et les distributeurs ne vendent qu’aux vétérinaires.

Le Bureau de la concurrence a indiqué que l’analyse a été fondée sur des recherches et des entrevues menées auprès d’un large éventail d’intervenants de l’industrie partout au Canada, y compris des vétérinaires, des pharmaciens, des ordres de réglementation, des organismes provinciaux, des associations professionnelles et des associations de propriétaires d’animaux.

«Le coût des soins pour les animaux de compagnie a augmenté, et les gens s’inquiètent de la disponibilité des services et de leur capacité de payer. Rendre obligatoire la fourniture de médicaments pour animaux de compagnie aux pharmaciens permettrait d’améliorer la concurrence», a déclaré le commissaire à la concurrence, Matthew Boswell, dans un communiqué.