Une campagne de sociofinancement pour Alexandra Landry
Une jeune femme de 31 ans atteinte d’une maladie dégénérative rare vient de lancer une campagne de sociofinancement dans le but d’amasser les fonds nécessaires à l’acquisition d’un quadriporteur.
Voilà plus d’un an que la Farnhamienne Alexandra Landry voit sa santé dépérir.
Cette dernière a appris qu’elle était atteinte d’une maladie dégénérative rare, en avril 2023, à la suite d’une ponction lombaire et d’examens du cerveau réalisés à l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). Deux mois plus tard, ses jambes ont commencé à perdre de la force tant et si bien qu’elle doit maintenant se déplacer à l’aide d’un déambulateur.
Les IRM subséquents ont démontré que les lésions avaient atteint la moelle épinière et le pédoncule droit, en plus d’une dégénérescence des vertèbres cervicales.
« En un laps de temp très court, j’ai dû faire plusieurs deuils comme jouer au basketball avec mon fils, apprendre à ma fille à faire du vélo, prendre une marche avec mon chien et quitter mon emploi. Mon conjoint a changé d’horaire et travaille maintenant le week-end en vue de libérer sa semaine pour les rendez-vous médicaux », résume Mme Landry.
Nombreux symptômes
Alexandra Landry signale qu’il a été très difficile pour elle d’annoncer à son conjoint, à ses enfants et ses proches qu’elle était malade et « que rien ne sera jamais plus pareil ».
Et comme si ce n’était déjà pas assez, la jeune mère de famille s’est renfermée sur elle-même, a perdu du poids et a sombré dans la dépression tout en éprouvant divers symptômes (nausées, vomissements, étourdissements, migraines, pertes d’équilibre majeurs, douleurs sévères, engourdissements, des pertes de sensibilité de certains membres, etc.).
Alexandra est maintenant suivie par plusieurs spécialistes de l’Université McGill, du CHUM et de l’Hôpital général juif.
Sortir de nouveau
Après avoir passé l’été 2023 à l’intérieur de la maison, Alexandra Landry se sent maintenant apte à sortir de l’ombre et souhaite acquérir un quadriporteur pour retrouver une certaine indépendance.
« J’aimerais pouvoir sortir de chez moi en toute sécurité pour pouvoir faire mes commissions, aller à la clinique pour mes prises de sang, aller au dépanneur, suivre ma famille en vélo et suivre mon conjoint lors des marches avec notre chien. Sentir le vent, la chaleur sur moi et pouvoir observer autre chose que l’intérieur de ma maison », explique-t-elle.
Le coût d’un quadriporteur est très élevé (de 3000 $ à 10 000 $ selon les options) et la famille n’a pas les moyens de s’en procurer un.
Les personnes désirant lui donner un coup de pouce peuvent consulter la page https://www.gofundme.com/f/aidez-moi-a-retrouver-une-certaine-autonomie .