Les fraises et framboises du Québec sont au rendez-vous

RÉCOLTE. En raison du printemps hâtif et de la vague de chaleur des dernières semaines, la saison d’autocueillette des fraises tire à sa fin. Pour les producteurs, il s’agit d’une saison satisfaisante, qui se situe dans la moyenne des dernières années.

Par Abraham Santerre – Collaboration spéciale

« À la fête des Pères, les gens pouvaient venir cueillir des fraises, s’exclame le propriétaire du Potager Gauvin, Bruno Gauvin. La saison a été devancée d’une dizaine de jours, elle terminera au cours de la première semaine de juillet. »

Au Potager Gauvin, à Ange-Gardien, l’autocueillette de fraises est possible depuis le 14 juin, une dizaine de jours plus tôt qu’une année normale, selon M. Gauvin. Il affirme que les framboises commencent à rougir, leur autocueillette sera possible dans les environs de la deuxième semaine de juillet. Bien que les dates aient été devancées, le propriétaire affirme que les visiteurs étaient au rendez-vous.

Année satisfaisante

La pluie et la chaleur récentes ont nui à la production de fraises. « La production s’est concentrée sur quelques jours et la pluie a fait quelques dommages dans les fraises », déclare Bruno Gauvin. Selon lui, cet été s’inscrit dans la moyenne pour la production du petit fruit. Les résultats sont meilleurs que l’été dernier, où des champs avaient été touchés par des maladies et de grandes quantités de pluie.

« La production s’est concentrée sur quelques jours et la pluie a fait quelques dommages dans les fraises », indique M. Gauvin.

À la Fruiterie des Cantons, située à Shefford, la période d’autocueillette des fraises s’est conclue le 26 juin dernier. Pour sa propriétaire, Isabelle Hauver, la saison était satisfaisante. Tout comme son collègue d’-Ange-Gardien, elle mentionne que la période d’autocueillette a été devancée sans affecter sa production. Les framboises y seront disponibles bientôt.

Concurrence

L’arrivée des fraises québécoises un peu plus tôt dans les marchés québécois a créé des inquiétudes pour les producteurs. « On est arrivés avec nos fraises au même moment où il y avait beaucoup d’importation de la Californie et

du Mexique. Ça crée une situation difficile pour nous, parce qu’on doit offrir un prix compétitif », explique la directrice générale de l’Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec, Jasmine Sauvé.

La situation s’est rapidement rétablie avec de bonnes offres en circulaire et de bons prix aux kiosques. Mme Sauvé mentionne également l’arrivée de l’autocueillette, qui a favorisé le petit fruit local.

Pour trouver des producteurs locaux de fraises ou de framboises et consulter leur offre, il est possible de consulter le répertoire sur le site Web de l’Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec (fraisesetframboisesduquebec.com).

Abraham Santerre.