Action collective autorisée contre les Frères de l’instruction chrétienne

JUSTICE.  La Cour supérieure de Montréal a accordé la Demande d’autorisation d’exercer une action collective contre les Frères de l’instruction chrétienne (FIC) pour des agressions sexuelles commises entre 1940 à nos jours. 

L’audition a eu lieu le 5 mars dernier au Palais de justice de Montréal. Les Frères de l’Instruction chrétienne avaient contesté cette première étape de l’action collective.

Le demandeur M.J., désigné sous des initiales, s’est vu accorder le statut de représentant pour toutes les victimes ayant été agressées sexuellement au Québec par un préposé et/ou un membre des Frères de l’Instruction chrétienne. Le demandeur M.J. aurait été victime d’agressions sexuelles en 1960-1961 par le frère Charles pendant ses études à l’école Sainte-Bernadette de Lourdes (maintenant l’école Sainte- Bernadette-Soubirous), à Montréal.

Autres cas

À ce jour, quelque 67 autres victimes ont aussi dénoncé des agressions sexuelles présumément commises par des membres des FIC, notamment aux établissements scolaires suivants: Collège Saint-Romuald (Farnham), Juvénat Saint-Jean (Dolbeau), École Saint-Joseph (Pointe-du-Lac), École Saint-Pierre-Claver (Montréal), Institut/Orphelinat agricole La Mennais (Lac-Etchemin) et Juvénat Saint-Romuald/Notre-Dame-du-Saint-Laurent (Lévis).

Toutes les victimes peuvent s’inscrire gratuitement et en toute confidentialité à cette action collective en contactant le cabinet d’avocats Arsenault Dufresne Wee par courriel (actioncollective@adwavocats.com) ou par téléphone (514) 527-8903.

Suivant le jugement qui autorise l’action collective contre les FIC, le processus judiciaire peut débuter. Tous les faits devront donc être prouvés dans le cadre d’un éventuel procès, à moins que les parties parviennent à conclure une entente hors cour.