Aréna de Bedford: l’entente intermunicipale fait consensus

CONSENSUS. Les discussions ont été longues et pas toujours faciles, mais les 13 municipalités favorables à la survie de l’aréna de Bedford ont fini par s’entendre.

Réunis à Bedford, vendredi dernier, les élus des huit municipalités de la MRC de Brome-Missisquoi et des cinq municipalités de la MRC du Haut-Richelieu ont discuté ferme pendant plus de cinq heures avant d’en arriver à un consensus. Chaque conseil municipal doit maintenant entériner l’entente.

Le nouveau pacte intermunicipal prendra effet l’automne prochain et sera valide pour une période de dix ans. En vertu de cet accord, la Ville de Bedford assumera la totalité des frais de mise à niveau du vieil aréna construit en 1973 et 20 % du déficit d’opération annuel de cette infrastructure sportive alors que les douze autres partenaires absorberont 80 % de ce même déficit.

La participation de chaque municipalité sera calculée en fonction de quatre variables: montant d’entrée fixe, population et richesse foncière (50 % – 50 %), proximité de Bedford (Brome-Missisquoi versus Haut-Richelieu), nombre d’utilisateurs d’âge mineur (hockey et patinage artistique).

«La contribution de chacun des partenaires devrait varier entre 5 000 $ et 17 000 $. Ce montant a été établi sur la base du déficit d’opération moyen des cinq dernières années qui totalisait entre 215 000 $ et 230 000 $», précise le maire de Bedford, Yves Lévesque.

En guise de compensation pour la participation financière de ses voisines, la Ville de Bedford a accepté de réduire de 200 $ à 50 $ l’écart du tarif d’inscription entre les résidants et les non-résidants.

«À la demande des signataires de l’entente, la Ville de Bedford va procéder au décompte de la clientèle adulte et fournir un rapport au comité de gestion de l’aréna. Ce nouveau comité, formé d’un représentant de chaque municipalité partenaire, devrai ensuite déterminer s’il y a lieu d’inclure les adultes dans le mode de calcul de la contribution financière pour l’an prochain», ajoute M. Lévesque.

Le comité de gestion verra également s’il est possible d’augmenter les revenus au moyen de diverses activités de financement.