Stellantis prête à éliminer certaines marques non rentables

•    Le patron du groupe Stellantis déclare que les marques qui ne génèrent pas de profits pourraient disparaitre.

À la création du groupe Stellantis, en 2021, le chef de la direction de l’entreprise, Carlos Tavares, avait mentionné qu’il n’avait pas l’intention d’éliminer l’une des 14 marques fraîchement regroupées. En fait, il leur donnait dix ans pour faire leurs preuves, après quoi des décisions seraient prises.

Il semble qu’on ne se rendra pas à cette échéance avant qu’il se passe quelque chose.

Hier, Carlos Tavarez a mentionné qu’il n’hésitera pas à éliminer des marques peu performantes pour remédier aux faibles marges et aux stocks élevés du côté des activités américaines de l’entreprise.

« Si elles ne rapportent pas d’argent, nous les fermerons », a déclaré le dirigeant aux journalistes lors d’une rencontre où Stellantis, le quatrième constructeur mondial en importance en fait de volume, a publié ses résultats de la première moitié de l’année, des résultats inférieurs aux prévisions. Cette réalité a fait chuter les actions de 10 %.

« Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir des marques qui ne rapportent pas d’argent. »

– Carlos Tavares, chef de la direction de Stellantis

L'écusson Maserati, sur le VUS Grecale
L’écusson Maserati, sur le VUS Grecale | Auto123.com

Lorsqu’on pense à celles qui pourraient disparaître de ce côté-ci de la planète, on pense bien sûr à Chrysler et à Maserati. Cependant, ailleurs dans le monde, des bannières comme Lancia ou DS pourraient aussi être abandonnées en raison de leur faible contribution aux ventes du groupe.

Carlos Tavares est sous pression pour relancer les marges et les ventes, ainsi que réduire les stocks aux États-Unis. Parallèlement, Stellantis mise sur le lancement de 20 nouveaux modèles cette année, un geste qui, elle l’espère, stimulera les ventes et la rentabilité. Il est vrai que ça manque de nouveauté au sein de la famille.

Carlos Tavares a indiqué qu’il passerait l’été à travailler avec ses collègues américains pour trouver des solutions. « Nous considérons que le travail est fait en Europe. Le travail n’est pas terminé aux États-Unis et nous allons maintenant nous en occuper. », a-t-il conclu.

Les paris sont ouverts quant à la suite des choses.

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