Farnham: Flexpipe emménage dans un nouvel édifice pour ses dix ans

AFFAIRES. L’entreprise Flexpipe vient d’emménager dans l’ancien immeuble des Formules Municipales et de Transformateur Bemag, à l’intersection des rues Racine et Aikman, à Farnham.

Le fabricant de produits modulaires du boulevard Magenta occupait jusqu’à tout récemment deux immeubles distincts dans le parc industriel de Farnham. Un premier de 13 000 pi2 abritant l’usine et les bureaux de l’entreprise, puis un autre de 10 000 pi2 servant d’entrepôt. Ces deux bâtisses appartiennent au Fonds de développement Farnham-Rainville et font partie d’un parc immobilier offrant de l’espace aux PME en démarrage.

Flexpipe dispose désormais d’une superficie de 35 000 pi2, soit une section de 8000 pi2 sur deux niveaux de plancher réservée à l’administration, les ventes et le marketing, la recherche et le développement, puis une autre de 27 000 pi2 dédiée à la production.

Le nouvel immeuble, rénové au coût de 300 000 $, bénéficie notamment d’une abondante fenestration qui devrait contribuer à l’amélioration des conditions de travail des membres du personnel.

«Depuis nos débuts en affaires, en 2011, nous occupons des bâtiments industriels sans fenêtre. Ça va faire différent de voir de la lumière naturelle et un peu de verdure», reconnaît le président et copropriétaire de Flexpipe, Julien Depelteau.

Les propriétaires de l’édifice ont par ailleurs accepté d’investir 300 000 $ afin d’accommoder les nouveaux occupants. Les bureaux, la cafétéria, le coin café, le vestiaire et les blocs sanitaires ont tous été refaits à neuf. On a également procédé à l’installation de grandes fenêtres panoramiques entre l’usine et les bureaux de l’entreprise.

«L’époque où les employés de production et les employés de bureau travaillaient chacun de leur côté est maintenant révolue. On va désormais être tous ensemble», ajoute M. Depelteau.

Déménagement

Le déménagement des équipements de Flexpipe a été complété à la fin mai.

«Nous avons fait ça sur deux fins de semaine de manière à ne pas interrompre les opérations plus de deux jours», poursuit le porte-parole de l’entreprise.

Flexpipe avait d’abord prévu faire l’acquisition d’un terrain, dans le parc industriel de Farnham, pour relocaliser ses installations, mais la pandémie de coronavirus est venue changer les plans.

«Nous avons signé un bail de location de 15 ans afin d’éviter tout nouveau déménagement à court et moyen termes», précise M. Depelteau.

Ce dernier laisse entendre que l’entreprise songeait déjà à intégrer le télétravail dans ses pratiques courantes et que la pandémie n’a fait qu’accélérer la réalisation du projet.

«À l’heure actuelle, une bonne partie de notre personnel de bureau (entre 60 % et 70 %) travaille à la maison tout au long de la semaine. Dans les prochaines semaines ou les prochains mois, au fur et à mesure que les mesures de confinement pourront être mises de côté, l’entreprise aura recours à une formule hybride. Les employés de bureau viendront au siège social deux ou trois jours par semaine et travailleront à domicile le reste du temps. Les membres du personnel n’auront plus de bureau attitré, mais se partageront les postes de travail disponibles à tour de rôle», explique le président de Flexpipe.

M. Depelteau estime que le recours au télétravail devrait faciliter le recrutement du personnel.

«Il est plus attrayant d’effectuer le trajet Montréal-Farnham sur une base de deux jours/semaine que de faire ça à longueur de semaine», avance-t-il.

L’entreprise compte actuellement une quarantaine d’employés et prévoit en embaucher cinq autres pour faire face à une hausse des commandes attribuable à la reprise économique aux États-Unis.