Le maire de Farnham réfute les affirmations du commerçant Guy Poulin
MUNICIPAL. Guy Poulin se plaît à dire que la Ville de Farnham s’acharne contre lui, mais le maire Patrick Melchior ne partage pas son point de vue.
«Comme maire, je n’ai pas à faire de discrimination contre qui que ce soit et ce n’est pas non plus dans mes habitudes d’agir ainsi», affirme d’entrée de jeu le maire de Farnham.
Ce dernier ajoute que la Municipalité se doit de servir tout le monde – les citoyens comme les gens d’affaires – le plus efficacement possible.
«Nous lui accordons la même attention que tous les autres commerçants, le même service courtois. Il n’y a aucune vendetta contre M. Poulin», insiste M. Melchior.
Le maire prend également soin de rappeler qu’il a lui-même reçu M. Poulin dans son bureau et que le conseil municipal a lui aussi accepté de le rencontrer.
«Nous avons été tolérants et avons essayé de l’accommoder. En 2018, lors de la première année de notre mandat, nous lui avons même offert la possibilité de vendre au détail des meubles, mobiliers de maison et équipement divers. C’est quand même assez large comme définition d’un usage», ajoute-t-il.
Toujours selon le maire, aucune offre de la Ville «ne fait l’affaire» du commerçant de la rue Saint-Paul.
«Monsieur Poulin s’acharne au lieu de profiter de la vie. Je trouve ça dommage, surtout pour un homme de 84 ans.» – Patrick Melchior, maire de Farnham
Mêmes règles pour tous
Le règlement de zonage concernant le secteur géographique de l’ancien garage automobile de Guy Poulin a été modifié au fil des ans et interdit désormais la réparation et la vente de véhicules motorisés dans cette partie de la localité.
«Quand j’ai été élu, M. Poulin m’aimait bien, car il pensait que j’allais accepter de changer le règlement. Je lui ai cependant indiqué que le règlement était là pour rester, car il correspond à la vision globale du développement de la Municipalité. Les règlements sont les mêmes pour tous et sont établis dans l’intérêt de l’ensemble de la population», poursuit le maire.
M. Melchior soutient également que les autorités municipales ont donné plusieurs avertissements à Guy Poulin avant d’entreprendre des procédures légales pour le forcer à enlever les véhicules usagés, remorques, matériaux de construction et autres «nuisances» présents sur le terrain commercial situé aux abords de l’ancien garage automobile de la rue Saint-Paul.