Incendie au centre équestre de Bedford: plus de peur que de mal !
FAIT DIVERS. Un incendie s’est déclaré hier, en début d’après-midi, dans un logement situé au deuxième étage de l’écurie de la Société d’agriculture de Missisquoi (SAM). Aucun occupant ni cheval n’a été blessé.
Un passant a donné l’alerte à 13h39 et les premiers secouristes se sont présentés sur les lieux quelques minutes plus tard. Des flammes et de la fumée étaient visibles à l’arrivée des secouristes.
«Le locataire était absent et aucun employé ne travaillait à l’intérieur de l’écurie lors des événements. Les chevaux hébergés au centre équestre étaient déjà dehors depuis le matin et n’ont pas été incommodés», signale le directeur du service de sécurité incendie de la région de Bedford, Ralph Gilman.
Les secouristes ont par ailleurs pris soin de sortir le chien et les trois chats présents dans l’appartement.
Intervention rapide
Dix-huit pompiers de la brigade de Bedford et deux autres de la brigade de Stanbridge East ont combattu l’élément destructeur pendant près de deux heures.
«Le feu a commencé à l’extérieur du logement, non loin de la porte-patio, entre le balcon et le bâtiment. Les flammes se sont par la suite attaquées au plancher du logement sur une largeur d’un pied, mais le feu ne s’est pas réellement propagé à l’intérieur», résume M. Gilman.
Selon ce dernier, le sinistre serait d’origine accidentelle et pourrait être attribuable à un article de fumeur oublié sur place.
«Un électricien a procédé à l’inspection de lieux et remis le courant en marche. Le locataire a été en mesure de réintégrer son logement le soir même», précise le directeur du service de sécurité incendie.
Dommages limités
Ralph Gilman laisse entendre que les dommages sont relativement mineurs et que le coût des rénovations pourrait s’élever entre 6 000 $ et 10 000 $. Le balcon sera à refaire et un pied de plancher devra être remplacé.
«L’utilisation de trois extincteurs au tout début de notre intervention a contribué à limiter les dégâts», indique-t-il.
Cet incendie, vraisemblablement imputable à de la négligence, aura exigé trois heures et demie de travail de la part du service de sécurité incendie.
«On doit figurer deux heures pour le combat de l’incendie et 90 minutes pour la recharge des bonbonnes, le nettoyage des boyaux et la décontamination des équipements», résume M. Gilman.