Le MTQ abaissera la vitesse à l’entrée est du Canton de Bedford

TRANSPORT. Le ministère des Transports du Québec (MTQ) abaissera la limite de vitesse à l’entrée est du Canton de Bedford, sur une distance de 400 à 500 m, à la demande de l’administration St-Jean.

À l’heure actuelle, la vitesse maximale autorisée passe de 90 km/h à 50 km/h de façon drastique. La création d’une zone tampon à 70 km/h permettra de ralentir la circulation routière à l’entrée de la Municipalité.

«La présence d’une côte à l’entrée est de notre territoire nuit à la visibilité des automobilistes qui circulent sur la route 202 et des citoyens qui sortent de chez eux pour s’engager sur cette voie rapide. La réduction de la vitesse contribuera à améliorer la sécurité des usagers», signale le maire Gilles St-Jean.

Ce dernier croit également que les employés et clients des places d’affaires du secteur (Pro Décor Dufresne, Saveur d’Antan, Mini Entrepôts Bedford, Autobus Yamaska) apprécieront le changement proposé.

La nouvelle zone de 70 km/h sera délimitée par le site d’Autobus Yamaska (118 route 202) et une résidence privée portant le numéro civique 216.située aux abords de Pro Décor Dufresne.

Selon une enseigne du MTQ, la nouvelle mesure entrerait en vigueur dès juillet prochain.

Autres demandes

Le MTQ a par ailleurs dit non à une demande du Canton de Bedford qui souhaitait prolonger la zone de 50 km/h sur la route 202 ouest.

«Dans ce cas-ci, notre demande était justifiée par la présence d’une courbe», explique le maire St-Jean.

Les autorités municipales souhaitaient également modifier les limites de vitesse sur la route 235 Sud afin de permettre la création d’une zone tampon de 70 km.

«La Municipalité aurait aimé que la zone de 70 km commence à la Cabane du Maraîcher alors que le MTQ désirait prolonger l’étendue de cette zone jusqu’à la station libre-service Sonic. Comme les exigences du MTQ nous apparaissaient démesurées, le conseil municipal a tout simplement décidé de retirer sa demande. Les autorités de la Ville de Bedford partageaient légalement notre avis», indique M. St-Jean.