Ange-Gardien décroche 4,2 M$ en subventions gouvernementales

AIDE FINANCIÈRE. La municipalité d’Ange-Gardien touchera deux subventions totalisant 4 150 000 $ pour la mise à niveau de ses réseaux d’aqueduc et d’égouts.

«Les infrastructures des plus vieux secteurs du périmètre urbain atteignent la fin de leur vie utile et doivent être remplacées. Le programme Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU), financé à 50 % par le gouvernement fédéral et à 33 % par le gouvernement provincial, nous permettra de réaliser une bonne partie des travaux projetés à très faible coût», précise le maire Yvan Pinsonneault.

La contribution d’Ange-Gardien ne dépassera pas 850 000 $ (17 % de la facture) alors que le projet modernisation s’élève à 5 M$. La municipalité a déjà investi 60 000 $ dans la réalisation des plans et devis.

«Pour une petite municipalité comme la nôtre, une aide financière de cette importance constitue un véritable cadeau du ciel», signale M. Pinsonneault.

Ce dernier tient toutefois à préciser que l’obtention des subventions gouvernementales n’est pas due au hasard.

«C’est plutôt le résultat d’un rigoureux travail de planification et de concertation amorcé voilà plusieurs mois déjà par les élus et employés municipaux, en collaboration avec les deux paliers de gouvernement. Un véritable travail d’équipe», insiste le maire.

Sur la bonne voie

Grâce au programme FEPTEU, Ange-Gardien pourra procéder au remplacement de 1 840 m de conduites d’aqueduc et d’égouts sur les rues Principale, Saint-Georges, Saint-Hubert, Saint-Joseph et Saint-Jean. Les travaux devraient être complétés pour mars 2018, conformément aux exigences du programme.

«Pour Ange-Gardien, cela correspond à 46 % des installations nécessitant une mise à niveau. Si on ajoute les travaux déjà réalisés en 2015 et 2016 par la municipalité, c’est 77 % de nos réseaux d’aqueduc et d’égouts en mauvais état qui auront été remplacés au terme du FEPTEU», résume M. Pinsonneault.

Au dire du maire, les membres du conseil municipal n’entendent pas s’assoir sur leurs lauriers et tablent déjà sur les 23 % de travaux résiduels.