Bedford: 1,4M $ pour la mise à niveau de la station d’épuration

ENVIRONNEMENT. L’usine de traitement des eaux usées de la Ville de Bedford fait l’objet d’une importante mise à niveau. Les travaux ont débuté jeudi dernier et se poursuivront jusqu’au 5 octobre.

La municipalité a fait appel à la compagnie Centrix Environnement pour le pompage et la déshydratation des boues usées à l’aide d’une centrifugeuse. Le coût de l’opération s’élève à 950 000 $.

«Quatre semaines seront nécessaires pour vidanger et déshydrater les boues accumulées au fil des ans dans les trois étangs aérés. Les travaux se dérouleront en continu, sur une base de sept jours sur sept et de 24 heures par jour», résume le directeur général de la Ville de Bedford, Guy Coulombe.

Une fois épaissies, les boues usées seront transportés à l’aide de camions-remorques à l’extérieur du site pour être valorisées en milieu rural. Les quelque 3 000 tonnes de matière sèche qui sortiront du site seront épandues sur des terres agricoles de Sainte-Sabine, Pike River, Saint-Armand et Notre-Dame-de-Stanbridge.

«La vidange des étangs aérés se fait normalement aux sept ans, mais le mauvais fonctionnement des aérateurs des bassins numéros 1 et 2 – qui ne fonctionnent présentement qu’à 25 % de leur capacité – nous force à procéder plus tôt que prévu. Il faut préciser que les aérateurs permettent d’augmenter le taux d’oxygène dans l’eau et facilitent du même coup la dégradation des matières organiques accumulées dans les étangs», ajoute le DG de la Ville de Bedford.

Le remplacement des aérateurs a été confié au Groupe Mécano. L’opération nécessitera un investissement de l’ordre de 400 000 $. La compagnie Asisto a par ailleurs été chargée de l’échantillonnage des boues épaissies et du contrôle des quantités de matières traitées.

Capacité de l’usine

Située aux abords des installations de Bonduelle et du sentier de la nature Keith-Sornberger, l’usine de traitement des eaux usées de la Ville de Bedford accueille et traite les rejets industriels, les eaux usées domestiques et les boues de fosses septiques provenant de la trentaine de résidences privées non-desservies par le réseau d’égout municipal.

«La station d’épuration est surdimensionnée, car elle avait été conçue à l’époque pour traiter les rejets de la Champlain Milk Products, une entreprise de Stanbridge Station désormais inopérante. De nos jours, elle n’est utilisée qu’à 30 % de sa capacité», précise M. Coulombe.