Mélanie Joly s’arrête à Lac-Brome

CULTURE. La ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, était récemment de passage dans la région. Cette dernière s’est arrêtée à Lac-Brome à la suite d’une invitation du député de Brome-Missisquoi, Denis Paradis, pour rencontrer la scène culturelle de la région.

Vendredi après-midi, Mme Joly a assisté à une table ronde à laquelle assistait une trentaine d’artistes et d’artisans de la région qui avaient été préalablement choisis par le bureau du député.

Denis Paradis a souligné que cette rencontre avait pour but de permettre à la ministre de prendre le pouls du milieu. «Y’a beaucoup d’artistes au mille carré dans Brome-Missisquoi. C’est un comté d’artistes. S’il y a une place ou la ministre du Patrimoine canadien doit jaser avec le monde et tenir des consultations publiques et que ce soit profitable, c’est chez nous».

Après la table ronde, Mélanie Joly s’est rendue à l’Auberge du Lac-Brome pour un cocktail rassemblent des dizaines de personnes, toujours issues du milieu culturel. Sur place, Mme Joly a pris le temps de discuter avec la plupart des gens présents.

Lors d’une courte allocution, la ministre du Patrimoine canadien a abordé la question du «vivre ensemble». Elle a affirmé qu’«au-delà de nos différences, il faut apprendre à se connaitre […] et cela passe entre autres par le domaine des arts et de la culture».

«Les gens qui créent tous les jours sont les artistes et les artisans et ils ont été trop longtemps laissés pour compte», a-t-elle ajouté.

À l’issu de la journée, la ministre a noté que les organisations de la région avaient un besoin au niveau des infrastructures. «Les besoins sont grands et il y a plein de belles opportunités. Au final, je pense que nos investissements en arts et en culture font partie du développement économique de la région», a-t-elle affirmé.  

En ce sens, elle a souligné vouloir faciliter la tâche des artistes et d’artistes dans leur demande de financement. «On voudrait s’assurer qu’on ait une empreinte positive au niveau de nos investissements dans les infrastructures partout au pays parce que ce n’est pas seulement baser sur nos désirs d’investir dans les arts et la culture, mais c’est aussi de stimuler notre économie de par nos investissements en infrastructures. Cela va de soi qu’on veut outiller les organisations pour qu’elles puissent soumettre des projets qui pourraient être par la suite subventionnés.

Réseautage

Isabelle Daval, propriétaire de l’atelier-galerie Hors-Cadre à Knowlton, s’est dite satisfaite de cette rencontre. Elle a affirmé que celui lui a permis de rencontrer d’autres artistes, mais également de constater qu’elle pouvait faire des demandes de subvention par le biais du ministère du Patrimoine canadien.