Des emplois d’été qui sortent de l’ordinaire!

INUSITÉ. Pour certains, l’été rime avec vacances. Pour d’autres, l’été rime avec le retour au travail. TC Media s’est entretenu avec quatre personnes qui occupent un emploi estival hors de l’ordinaire.

STÉPHANIE CHAGNON, CHAMELIÈRE

Âge : 22 ans

Sa ville : Saint-Dominique

Emploi : Chamelière au Zoo de Granby

À l’emploi: Depuis trois ans

Pourquoi: «Quand j’ai commencé ma technique en santé animale, je voulais travailler avec les animaux exotiques. Je m’attendais à être gardienne, mais avec ma personnalité, on m’a mis chamelière. J’aime les gros animaux. Je me suis lancé là-dedans. J’ai aimé ça et je suis là depuis trois ans.»

Ce qu’elle aime: «Ce que j’adore du métier de chamelière, c’est que j’ai la chance de travailler avec les animaux et les clients. C’est quelque chose que j’aime beaucoup. Ça me permet de faire de l’entraînement de chameaux et de parler aux gens en les éduquant sur le zoo et les chameaux».

Une journée type de travail: «Je rentre vers 8h30. Je vais m’occuper des chameaux. Je fais le ménage et je regarde s’ils vont bien. Après ça, je commence les tours de chameaux à 11h. Le week-end, je peux être appelé à aider d’autres secteurs comme celui des girafes. Puis, ma journée se termine vers 16h30».

MARCO BERNARD, COORDONNATEUR

Âge: 48 ans

Sa ville: Bromont

Emploi: Coordonnateur des pistes de vélo de montagne à Bromont, Montagne d’expériences

À l’emploi: Depuis 20 ans au développement du vélo de montagne

Pourquoi: «C’est le plein air, c’est l’extérieur et c’est du sport. À Bromont, ce n’est jamais monotone. Chaque jour, il y a du nouveau»

Ce qu’il aime : «Le plaisir, c’est de rencontrer tous les jeunes qui viennent travailler dans les pistes à vélo. Ces jeunes travaillent avec leurs mains dans la montagne pour le développement du vélo. Ce qui est bien aussi, c’est que je suis capable de mettre mon grain de sel dans la montagne. Les pistes qui sont construites, c’est un peu grâce à moi»

Une journée type de travail : «On arrive le matin. Nous rencontrons nos équipes. Un peu plus tard, on va sur le terrain. On regarde l’ouvrage qui a été fait. On peut tracer de nouvelles pistes de vélo. Je dois sortir deux fois par semaine en vélo pour voir les conditions.»

DIANE CORBEIL, PLIEUSE DE PARACHUTES

Âge : 64 ans

Sa ville : Farnham

Emploi : Plieuse de parachutes à l’école de parachutisme Nouvel Air de Farnham

À l’emploi : Depuis 25 ans (26e année)

Pourquoi: «J’aime mieux travailler ici que dans une manufacture. Je travaille surtout avec des jeunes de 15 à 25 ans. C’est un bon emploi saisonnier pour eux… et pour moi!»

Ce qu’elle aime: «Il y a une bonne ambiance de travail et on rencontre beaucoup de gens». Cinq mois et demi de travail (de la fin avril à l’Action de grâces).

Une journée type de travail : «De 11h au coucher du soleil sur semaine et de 8h à la tombée du jour le week-end. Je plie de 60 à 70 parachutes par jour en moyenne, mais je peux en faire davantage au besoin. C’est un travail physique, car on est souvent à genoux,  mais c’est l’fun

PATRICK GOLAU, ANIMATEUR

Âge : 29 ans

Sa ville : Granby

Emploi : Animateur de vacances spécialisées pour une clientèle de déficience intellectuelle adulte autonome à Roxton Pond (Fondation Roger Talbot)

À l’emploi : Depuis deux ans, soit deux étés complets  

Pourquoi : «C’est un appel du cœur. Avant, j’animais une émission à MAtv et j’allais à la rencontre d’organismes. J’ai ainsi découvert la Fondation Roger Talbot et j’avais trouvé belle leur mission. J’avais envie de travailler pour eux.»

Ce qu’il aime : «De te reconnecter au quotidien et de prendre une journée à la fois. On apprend que les choses simples sont souvent les plus belles choses.»

Une journée type de travail : Marche et étirements en matinée, activités en lien avec la thématique de la semaine, diner, activités ludiques et jeux d’eau