Ports en C.-B.: le syndicat conteste l’ordonnance du ministre fédéral du Travail
VANCOUVER — Le syndicat représentant les contremaîtres des ports de la Colombie-Britannique conteste officiellement l’autorité juridique et constitutionnelle du ministre fédéral du Travail de leur ordonner de retourner au travail.
Dans un document juridique daté de mardi, la section locale 514 du Syndicat international des débardeurs et des magasiniers (International Longshore and Warehouse Union) se demande si l’ordonnance émise par le ministre du Travail, Steven MacKinnon, la semaine dernière viole le droit à la négociation collective et le droit de grève.
Le syndicat affirme que ces droits sont protégés par la Charte des droits et libertés.
Il indique que ces enjeux seront examinés par un comité du Conseil canadien des relations industrielles les 9 et 10 décembre.
Ce n’est pas la seule contestation à laquelle le gouvernement fédéral est confronté sur cette question, car le syndicat représentant les travailleurs portuaires de Montréal a également annoncé la semaine dernière son intention de contester le gouvernement fédéral.
M. MacKinnon est intervenu le 12 novembre pour faire redémarrer les ports de la Colombie-Britannique et de Montréal après que les employeurs eurent mis les travailleurs en lock-out.
L’ordonnance a permis au conseil de forcer la reprise de toutes les opérations et de faire passer les deux séries de pourparlers à l’arbitrage exécutoire.