Accusé de délits sexuels, Samuel Faillant pourrait avoir fait d’autres victimes

JUSTICE.  La Sûreté du Québec indique que l’enquête concernant Samuel Faillant, un jeune homme de 19 ans de Sainte-Brigide-d’Iberville qui est accusé de délits sexuels, tend à démontrer qu’il aurait pu faire d’autres victimes, et ce, dans différentes villes du Québec.

Les enquêteurs de la Sûreté du Québec du poste de la MRC du Haut-Richelieu ont procédé, le 22 février dernier, à l’arrestation de Samuel Faillant relativement à des infractions à caractère sexuel envers des victimes âgées de moins de 16 ans.

Il a comparu la même journée au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il fait face à des accusations de leurre, d’incitation à des contacts sexuels et d’agression sexuelle sur deux jeunes adolescentes. Il a été remis en liberté. Plusieurs conditions, dont celles de ne pas utiliser les réseaux sociaux et de clavarder avec des personnes mineures lui ont été imposées.

Les événements se seraient produits en 2023. Selon les informations diffusées par la police, le suspect faisait d’abord la connaissance des victimes d’âge mineur sur les réseaux sociaux en utilisant le pseudonyme  » patate_tueure  » pour ensuite les rencontrer en personne dans différentes villes, notamment à Saint-Jérôme, Saint-Eustache, Joliette et Farnham.

Informations

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation, explique-t-on.

La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.