Opération alcool-drogues: les policiers vous ont à l’oeil pendant les Fêtes
PRÉVENTION. L’ensemble des services de police du -Québec, dont la -Sûreté du -Québec (SQ) et les contrôleurs routiers, intensifient leurs interventions durant tout le mois de décembre. Ces actions se déroulent dans le cadre d’une opération nationale concertée qui cible la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue.
Cette opération nationale concertée se traduira par des dépistages qui pourraient être réalisés dans les points de contrôle, entre autres. Les policiers tiendront aussi une journée nationale d’opérations de sécurité routière afin de contrer la capacité de conduire affaiblie, le 8 décembre, partout au -Québec.
SAAQ
De son côté, la -Société de l’assurance automobile du -Québec (SAAQ) effectuera une campagne de sensibilisation du 11 décembre au 11 janvier sous le thème « -Lorsque l’on boit, on ne conduit pas ».
Cette campagne vise à sensibiliser les conducteurs au fait qu’il est risqué de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool, et ce, même en petite quantité.
« -Lorsqu’on boit, il est toujours mieux de prévoir une solution de rechange pour un retour sécuritaire telle que le recours à un conducteur désigné, le taxi, le transport en commun, un service de raccompagnement ou l’hospitalité d’un proche », rappelle la -SQ dans un communiqué.
Les chiffres
L’alcool ou la drogue demeure l’une des principales causes de décès dans les collisions routières au -Québec. Entre 2017 et 2021, en moyenne, l’alcool était en cause dans 25 % des collisions mortelles et dans 15 % des collisions avec blessés graves, selon la -SQ.
Les mythes
Plusieurs mythes circulent quant à la possibilité de recouvrer sa capacité de conduire plus rapidement dans certaines circonstances. Les policiers rappellent que seul le temps permet de dissiper les effets liés à la consommation d’alcool ou de drogues.
« -De plus, la pratique consistant à estimer son propre taux d’alcoolémie avant de prendre le volant présente des risques importants et est conséquemment à proscrire, conclut la -SQ. L’effet d’une seule consommation ne doit en aucun cas être -sous-estimé. Lorsqu’on consomme, alcool ou drogue, on ne conduit pas. »