L’Avenir et des Rivières bloqué sur Facebook: mot de l’éditrice
OPINION. Certains d’entre vous ont peut-être déjà remarqué que Meta, la maison-mère de Facebook, a mis ses « menaces » à exécution alors que plusieurs pages « médiatiques » sur ce réseau social, dont celle de L’Avenir et des Rivières, sont dorénavant bloquées pour une majorité d’internautes canadiens.
Pour un média local comme L’Avenir et des Rivières, Facebook représente une porte d’entrée importante des internautes vers nos nouvelles. Les gens sont habitués d’être informés lorsqu’un article apparaît dans leur fil d’actualités. À l’inverse, ils ne vont pas directement sur le site Internet de L’Avenir et des Rivières pour voir ce qui se passe dans leur région. Il est donc évident que ce changement aura un impact significatif sur nos statistiques et éventuellement, sur nos revenus. Pour une entreprise, comme nous, qui vit à 100% des publicités web et papier, il est évident que cette situation est préoccupante.
L’idée ici n’est pas de débattre sur la décision de Meta ni sur le projet de loi C-18 du gouvernement fédéral. Mais en attendant qu’ils arrivent à une solution négociée, en tant qu’éditrice de L’Avenir et des Rivières, je tenais simplement à vous donner l’heure juste, en toute transparence, et espérer une certaine conscientisation de votre part. Si vous avez un quelconque attachement pour votre hebdomadaire local et que vous souhaitez faire une petite différence à travers ce tsunami de bouleversements, les solutions sont simples et à portée de main. D’une part, continuez d’être aussi nombreux à lire L’Avenir et des Rivières dans sa version papier et d’autre part, prenez quelques secondes pour vous abonner à notre infolettre. Et n’attendez surtout pas à plus tard, car vous risquez assurément de l’oublier.
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Chantal Lévesque, éditrice de L’Avenir et des Rivières